Jean-Claude Kagan : Archives

The following archives cover earlier art production periods of Jean-Claude Kagan (up to 1990). Most of the text on this page is in French or Dutch.

E x h i b i t i o n s / E x p o s i t i o n s

1963 Biennale de Paris Paris (FR)

1963

Galerie Pijnenborg

Eindhoven (NL)

1963

Galerie Ina Broerse

Amsterdam (NL)

1964

Galerie Arta

La Haye ( Den Haag) (NL)

1964

Vente Stedelijk Museum de La Haye

Den Haag (NL)

1964

Vente Cabinet des Estampes (Prentenkabinet)

Leiden (NL)

1965

Galerie Zender

Lens (FR)

1966 L'angle aigu Bruxelles (BE)
1966 Arta Den Haag (NL)
1967 I.G.A.S. New York (USA)
1969 De Brakke Grond Amsterdam (NL)
1973 Galerie Pijnenborg Eindhoven (NL)

1979

Galerie 3 + 2

Paris (FR)

1979

Galerie Valmay

Paris (FR)

1979

Hôtel Plamon

Sarlat (FR)

1979

Festival de Montauban

Montauban (FR)

1979

Festival d'Avignon

Avignon (FR)

1979

Mostra del Larzac

(FR)

1979

Galerie Alpha

Bruxelles (BE)

1979

Salon de la Jeune Peinture

Paris (FR)

1980

Mostra del Larzac

(FR)

1980

Château d'Eymet

Eymet (FR)

1980

Salon de la Jeune Peinture

Paris (FR)

1981

Mostra del Larzac

(FR)

1981

Galerie de la Mandragore

Périgueux (FR)

1982

Galerie 72

Beveren (BE)

1982

Galerie de Markhoeve

Meerseldreef (BE)

1983 Hôtel Plamon Sarlat (FR)
1983 COOPOLA Périgueux (FR)
1984 Les Cantonales St Astier (FR)
1985 Centre Robert Desnos Ris-Orangis (FR)

 

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Ordre, Désordre, volume, 1991, 50x80

On lui a découpé dans le derrière de la tête un morceau de crane affectant la forme d'un segment. Avec le soleil, le monde entier regarde à l'intérieur. Celà le rend nerveux, le distrait de son travail et il se fâche de devoir "lui", précisement, être exclu du spectacle.

Kafka, Journal

Sans titre, fusain, 1988, 50x65

 

" Souvenir de ces fusains noirs, des faisceaux de traits, une folie de pure matière, sa division à l'infini, le grossissement d'effets de matière liés au souvenir de la gravure, du travail ancien de l'incision, de l'effort, du travail de l'expression... Dans les noirceurs capillaires du trait, je ressentais comme une souffrance des nerfs, une revanche du trait sur la figure, monstre multiforme, sans cesse renaissant, qui tentait d'obturer le souffle, d'occuper l'espace [...] Cela ressemblait à une chevelure de l'Univers, musclée comme celle de la Méduse. C'était un monstre abstrait, une phobie ou une fascination, sans visage, une intuition de l'Être, dont la furie, les intentions génésiques mais obscures semblaient s'être logées dans le simple crayon noir. C'était une alchimie, une invocation, une ascèse. Dans ce rapport à l'inconnu il avait touché quelquechose d'impersonnel, de primordial.

[...] Printemps 82... En regardant les pastels de Jean-Claude, il me semblait que les blés jaunes n'avaient pas cessé d'être verts. Les temps se surimposaient. [...] Je ressentais le paradoxe le la texture mouvante de ces pastels, associée à la fixité des scènes. La scène avait gardé quelque chose de l'instant consommé. La texture, la trace d'une autre durée.

[...] Dans la série "Révélations", je déchiffrais une anamorphose: le corps d'un bébé s'épanouissait près d'un traversin ficelé symbole et muette figure d'une âme prisonnière des limes, non-révélés, que l'enfant souverain ignorait, tout occupé à retenir dans des filaments diaprés comme des veines la forme Père-Mère [...] Quelque chose se passait entre l'incandescence de la chair rose, à la Boucher, et une vision pressentie de l'avenir, une irradiation nouvelle, une transparence de Science-Fiction. Les choses diaprées mais immobiles semblaient chargées de dire ce que l'on était devant la vie, ce qui permet peut-être qu'elle se reproduise [...] Et ce personnage qui brûlait une feuille, `la sortie ou à l'entrée de la classe, ne découvrait-il pas après la violence de naître, celle de sa propre liberté. Au-delà de la violence de son geste _peut-être en réaction aux déterminismes de sa naissance_ il lisait un augure de son propre avenir. Il découvrait l'inattendu d'un événement. La peinture venait dire ce désir du personnage, d'une intervention créatrice du hasard _caché en lui-même_ au sein de ce qui était prévu. [...] L'instinct qui s'engouffrait à travers la fêlure cherchait son objet [...] Cette typologie rejoignait celle de Gilles Deleuze, pour qui le vide intérieur ne trouve de débouché que dans la pulsion de mort [...] Là où s'arrête notre pouvoir de contrôle, commence le royaume des formes nées de notre imaginaire, qui sont comme douées d'une vie seconde, d'une vie propre."

Geneviève Huttin, "Jean-Claude Kagan ou le lieu de la peinture", 1985

 

 

"L'organique est partout présent et montre à nu ses points de flexion, contraction, torsion et contorsion. C'est [...] l'obscène qui est mis en scène ici, et pourtant le travers exhibitionniste est évité [...] En un moment où le clinquant et l'apparence imposent le mensonge et organisent la mystification, sinon même la supercherie, l'oeuvre de Kagan nous rappelle à quelques rudes vérités [...] et quelques interrogations essentielles."

Lucien Mathieu, 1976

"Men voelt met de bedreiging de spanning groiën... overspanning worden... losbarsten... In de explosie van zijn heelal werpt hij in panische verbijstering de mens, zonder zich te kunnen intomen totdat die mens (hijzelf) uiteenspat als en desorganisatie van zijn organisme [...] op een dergelijk moment van geniale overspanning tekende Jean Claude Kagan zijn Bader en boorde het demystificerend licht door zijn denken ... En Jean Claude Kagan koos het leven.

[...] Ik wil alleen even stilstaan bij de pastels, omdat dit uitdrukkingsmedium nieuw is in het werk van Jean-Claude, om te wijzen op de originele zuiverheid waarop hij ze gebruikt als bij een teer en intiem groeiproces.

Geen invullen van een tekening, maar evenmin een vaag en onzeker zoeken naar vormgeving, waardoor bij vele pastelschilders de frisheid van de kleur verdwijnt of een deel van de kleuren wordt doodgewreven. Hier zijn de donzige pastelkleuren in haar tederheid en prikkelbaarheid... als de huid van een vrouw... zinnelijk... tastbaar met de ogen... voelbaar... met daarin een oog, een mond, een hand, een oksel, een borst die beroerd wordt en wee maakt in zijn beroering... verwondert... schrikken doet...

Deze ervaring die onstaat door de evocatieve kracht van zijn eigen indringende beroering, die wij terugvinden in heel zijn werk, is een bewijs te meer voor de realiteit van zijn bewustzijnsverruimend en verbeeldingsbevrijdend creatief bezig zijn met zichzelf, waaruit alle echte kunst onstaat."

Sebastiaan F.M. Batens, 1982

 

 

"Jean-Claude n'a cessé de peindre de façon obsessionnelle le récit de sa vie : le couple, l'enfant, les mots, comme pour puiser dans son quotidien les ressorts d'une mise en marge, l'objet d'un déplacement de son existence. Une façon de renverser, de retourner l'idée de sujet de la peinture comme pour mieux mesurer en lui la conscience de ses limites. Une mise en marge qui rappelle d'ailleurs le déplacement de Flaubert « Mme Bovary c'est moi ».

J'ai souvent ressenti une gravité, une urgence constamment entretenue par le doute et il me semble que celle-ci s'est fortement affirmée dans ces nouvelles peintures […] Il semble que Jean-Claude veuille extraire de sa chair un autre ordre de sensations qui me rappelle cette phrase de Flaubert : « J'aimerais écrire un livre où il n'y aurait pas de sujet, un livre sur rien où il n'y aurait que des mots » […]

Dans ces esquisses le dessin flotte dans la feuille et paradoxalement il semble émergé et vivre avec cette surface comme si Jean-Claude recherchait aussi un emboîtement sémantique ramené à sa plus simple expression : deux silhouettes et deux empattements qui appellent l'existence concrète de la couleur […]

D'ailleurs selon les points de vue que l'on emprunte on découvre que c'est à la fois l'orchestration de la couleur et les dimensions du dessin en proportion avec l'espace non peint qui instaure la lecture. Ainsi selon que l'on s'approche ou que l'on s'éloigne la peinture énonce deux formes de perception, si l'on s'éloigne les couleurs et les empattements tendent à devenir des morceaux de réalité. Si l'on s'approche par contre on découvre l'énonciation de formes obsessionnelles […] on peut se demander si le point d'ancrage d'un imaginaire résulte non seulement des indécisions picturales mais aussi de la lumière elle-même de l'atelier."

Gilles Kagan, "Lumière tungstène", 1988

 

Baader, <year, dimensions>

Sans titre, fusain, 1980, 110x75

...

Sans titre, fusain, 1980, 110x75

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Sans titre, acryl, 1987, 50x65

 

Sans titre, fusain, 1988, 65x30

Sans titre, fusain, 1988, 50x70

 

Couple, pastel sec, 1986, 50x65

 

Sans titre, pastel sec, 1985, 80x60

L'absent, pastel sec, 1985, 60x80

Couple, pastel sec, 1984, 45x60

Couple situation 2, pastel sec, 1985, 60x80

volume papier, 1985

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Sans titre, fusain, 1980, 65x50